Les sports atypiques au Japon : focus sur 2 disciplines peu connues !
Réputé pour son impressionnant patrimoine culturel et historique, le Japon est également un pays où coexistent de nombreux arts martiaux traditionnels. Élevés au rang de véritables disciplines sportives, ces arts sont aujourd’hui pratiqués un peu partout dans le monde. En dehors des sports populaires tels que le judo, le karaté et le sumo, ce pays abrite d’autres pratiques martiales atypiques et fascinantes.
L’Iaïdo : une pratique basée sur la manière de dégainer le sabre
Pouvant être traduit par « la voie de la vie en harmonie » ou « exister en union avec la voie », l’Iaïdo est une discipline dont l’origine remonte au XXe siècle. Cet art repose en réalité sur le fait de dégainer avec rapidité son sabre puis de porter un coup en un geste limpide. Concrètement, cet art se pratique avec un sabre en bois, un sabre d'entrainement en métal ou encore un sabre en acier dit affûté. Cette discipline qui met l’accent sur la présence d’esprit et la concentration repose sur les étapes suivantes :
- le nukitsuke ;
- le kiri tsuke ;
- le chiburi ;
- et le noto.
Ces éléments sont la base des katas (séquences de mouvements définis) de l’Iaïdo et correspondent à des actions spécifiques. L’étape du nukitsuke consiste par exemple à dégainer le sabre et à réaliser une première coupe alors que la phase du noto consiste pour le iaïdoka à remettre la lame dans le fourreau.
Le Tameshigiri : une discipline consacrée à l’art de trancher
Signifiant précisément « test de coupe », le Tameshigiri est un art ancestral dont le but est en pratique d’évaluer la capacité de coupe, et donc la qualité d’une lame, notamment de katana. Cette méthode a évolué au fil des siècles et se pratique aujourd’hui sur des bottes de paille, de roseaux ou encore de riz en vue d’apprécier la compétence du sabreur. Avec le Tameshigiri, chaque coupe nécessite une bonne précision et reflète à la fois la discipline, le niveau de concentration et la persévérance du pratiquant.